Brève de Science : Simuler les expériences

Numérique

Si vos problèmes complexes se résolvent sans recourir aux algorithmes, alors ils ne sont sans doute pas aussi complexes que ceux étudiés par Carola Doerr, informaticienne au CNRS au sein du laboratoire LIP6. Elle s’intéresse à la conception d’algorithmes capables d’aider à la prise de décision lorsque plusieurs paramètres sont en jeu et que la qualité d’une solution ne peut être prédite à l’avance. Un domaine aux applications nombreuses, qu’elle nous présente.

Brève de Science : simuler les expériences

Carola Doerr, informaticienne au CNRS s’intéresse à la conception d’algorithmes capables d’aider à la prise de décision.

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La vidéo en résumé

  • Carola Doerr étudie l’optimisation de problèmes complexes impliquant de nombreuses décisions et paramètres à ajuster.
  • Dans un cas comme le placement d’une éolienne, on ne peut pas prédire directement l’endroit le plus rentable : on utilise alors des simulations pour évaluer les différentes options.
  • Ses travaux s’appliquent à des domaines très variés, comme le choix de nouveaux matériaux pour des voitures plus légères et résistantes, ou encore la résolution de problèmes biomédicaux avec l’Institut Pasteur.
  • Pour l’avenir, Carola souhaite intégrer davantage les technologies d’intelligence artificielle afin de mieux exploiter les données et aborder les défis à venir.
  • Elle veut également rendre les algorithmes plus accessibles, aussi bien pour les entreprises que pour la société en général.

Les chercheurs au CNRS

Plus de 29 000 scientifiques travaillent au CNRS, dans plus de 1000 laboratoires répartis sur tout le territoire. Ces scientifiques œuvrent dans tous les domaines de la recherche fondamentale : de la biologie à la chimie en passant par les sciences sociales ou les mathématiques.

Carola Doerr, informaticienne au CNRS affectée au LIP6, est spécialiste des algorithmes d’optimisation de boîte noire, un domaine qu’elle explore depuis plusieurs années. Elle étudie les fondements de ces algorithmes, modélise le nombre minimal d’évaluations nécessaires et identifie quels types de méthodes fonctionnent le mieux selon les problèmes. Après un doctorat à l’Institut Max-Planck, un postdoctorat à l’IRIF, elle rejoint le CNRS en 2013 et obtient son habilitation en 2020.