ERC Starting 2025 : les lauréats hébergés par le CNRS

En 2025, le Conseil européen de la recherche (ERC) a sélectionné 478 scientifiques en Europe qui ont obtenu une bourse « Starting », pour un montant total de 761 millions d'euros tirés du programme cadre Horizon Europe. Le Conseil avait reçu 3928 candidatures, soit un taux de succès de 12 %.

Ce financement entend soutenir des projets de recherche exploratoire sur une durée maximale de 5 ans et avec un budget de 1.5 million d'euros1 . Il s’adresse à des scientifiques ayant obtenu leur doctorat il y a 2 à 7 ans. Les bourses « Starting » sont le premier type de financement européen accessible aux jeunes chercheurs et chercheuses, avant les bourses « Consolidator » (jusqu’à 2 millions d’euros et 7 à 12 ans après le doctorat) et « Advanced » (jusqu’à 2,5 millions d’euros,pour les chercheurs confirmés).

Cette année, 42 % des bourses ont été accordées à des chercheuses, une proportion stable au regard des résultats en 2023 (43 %) et 2024 (44 %). L’ensemble des lauréats sont issus de 25 pays européens, notamment l'Allemagne (99 projets), le Royaume-Uni (60), les Pays-Bas (44) et la France (41).

Une situation qui réjouit Ekaterina Zaharieva, Commissaire européenne aux Startups, à la recherche et à l’Innovation : « Parmi les lauréats de cette nouvelle série de financements européens figurent des chercheurs de 51 nationalités différentes. Ils feront progresser les connaissances dans un large éventail de domaines scientifiques, notamment le cancer, la santé mentale et la science quantique. Grâce à ces nouvelles subventions, des scientifiques de renom viennent s'installer en Europe et beaucoup choisissent d'y rester grâce à ce soutien. Cela démontre le potentiel de l'Europe pour attirer et retenir les meilleurs talents scientifiques ».

En 2025, le CNRS héberge 18 lauréats :

• Alejandro ALVAREZ LAGUNA, chargé de recherche CNRS au Laboratoire de physique des plasmas (CNRS/École polytechnique/Sorbonne Université), pour le projet HiMomPlas “High-order moment models and multi-scale numerical methods for plasmas applied to electric propulsion”
• Lucile ANTHORE-DALION, chargée de recherche CNRS au laboratoire Nanosciences et innovation pour les matériaux, la biomédecine et l'énergie (CNRS/CEA), pour le projet DECAF “Carboxylic Esters as Bifunctional Reagents in Decarboxylative Cross-Coupling Reactions and Alkene Functionalizations”
• Alexandre ASSOULINE, chargé de recherche CNRS à l’Institut Néel (CNRS), pour le projet ANYONBOX “Anyon box in bilayer graphene”
• Meryem BAGHDADI, chargé de recherche CNRS à l’Institut Necker Enfants Malades - Centre de Recherche (CNRS/Inserm/Université Paris Cité), pour le projet ENCODE “Mechanical regulation of the intestinal stem cell niche in development and disease”
• Pedro BARACAL DE MECE, chargé de recherche CNRS à l’Institut Langevin (CNRS/ESPCI Paris), pour le projet MIRACLE-AD “Multi-modal Imaging for Retinal Analysis at Cellular Levels in Early Alzheimer’s Disease”
• Joëlle BARIDO-SOTTANI, chargée de recherche CNRS à l’Institut de biologie de l'École normale supérieure (CNRS/ENS-PSL/Inserm), pour le projet MORPHOFBD “Using morphological information to accurately date phylogenies and understand past diversification dynamics”
• Charles BERTUCCI, chargé de recherche CNRS au Centre de recherche en mathématiques de la décision (CNRS/Université Université Paris-Dauphine PSL), pour le projet PaDiESeM “Partial Differential Equations on Sets of Measures”
• Charlène BOUMENDIL, chargée de recherche CNRS à l’Institut de génétique humaine (CNRS/Université de Montpellier), pour le projet NCOre “Nuclear pores and chromatin organization: a crosstalk?”
• Sandrine CODIS, chargée de recherche CNRS au laboratoire Astrophysique, instrumentation, modélisation (CNRS/CEA/Université Paris Cité), pour le projet COLIBRI “Cosmic nOn-Linearities: Impact of BaRyons on cosmological Inference with modern galaxy surveys”
• Grégoire DAVID, chercheur CNRS à l’Institut des sciences chimiques de Rennes (CNRS/ENSC Rennes/Université de Rennes), pour le projet BRUNCH “Broken symmetries in relativistic quantum chemistry”
• Alexandros ESKENAZIS, chargé de recherche CNRS à l’Institut de mathématiques de Jussieu - Paris Rive Gauche (CNRS/Sorbonne Université/Université Paris Cité), pour le projet DiAnQuGe “Discrete Analysis and Quantitative Geometry »
• Axelle FERRIERE, chargée de recherche CNRS au laboratoire Sciences économiques - Sciences Po (CNRS/Sciences Po Paris), pour le projet RETTHINQ “Rethinking the Efficiency-Redistribution Trade-Off:  Taxes, Transfers, and Household Inequality”
• Carolina GIORGETTI, chargée de recherche CNRS au Laboratoire de géologie de l'École normale supérieure (CNRS/ENS-PSL), pour le projet MEMENTO “Monitoring Earthquake Mechanics under Evolving Natural TectOnic stress”
• Renyou HOU, chargé de recherche CNRS au Laboratoire interdisciplinaire solidarités, sociétés, territoires (CNRS/Université de Toulouse Jean Jaurès), pour le projet DOUMOTHERCHINA “From Double Motherhood to Surrogacy. Anthropology of Kinship, Gender and Globalization in Contemporary Urban China”
• Ludovic KEISER, chargé de recherche CNRS à l’Institut de physique de Nice (CNRS/Université Côte d’Azur), pour le projet EMBIOMO “Unraveling Multiscale Embolism Dynamics in Plant Leaves through Biomimetic Models »
• Lauren REYNOLDS, post-doctorante ESPCI Paris-PSL au laboratoire Plasticité du cerveau (CNRS/ESPCI Paris-PSL), pour le projet XXX
• François ROUSSET, chargé de recherche CNRS au Centre international de recherche en infectiologie (CNRS/ENS de Lyon/Inserm/Université Claude Bernard), pour le projet CODA “Conservation of defense and anti-defense mechanisms across the tree of life”
• James UTTERBACK, chargé de recherche CNRS à l’Institut des nanosciences de Paris (CNRS/Sorbonne Université), pour le projet InSituDynamics “Energy Carrier Transport in Nanocrystal Optoelectronics Under Relevant In Situ Conditions”
   

• 1Pour chaque bourse, un montant additionnel peut être fourni dans des conditions particulières.