
Le BRGM et le CNRS renforcent leur coopération scientifique à travers un nouvel accord-cadre
Antoine Petit, Président-directeur général du Centre national de la recherche scientifique, et Catherine Lagneau, Présidente-directrice générale du Bureau de recherches géologiques et minières, ont signé un nouvel accord-cadre afin de poursuivre une collaboration fructueuse dans les thématiques communes aux deux établissements.
Cet accord consolide un partenariat de longue date au service de la recherche scientifique sur le sous-sol, les ressources naturelles et les grands enjeux environnementaux. Il s’inscrit dans un contexte de collaboration intensifié ces dernières années grâce notamment à trois programmes nationaux de recherche lancés par l’État, qu’ils pilotent en commun (PEPR OneWater, Risques (IRiMa) et Sous-sol). Il vise à renforcer les synergies en matière de stratégie scientifique et à simplifier les partenariats en posant des bases et des principes de coopération. Il pose notamment un cadre de collaboration pour l’Institut des sciences de la Terre d’Orléans, sous cotutelle BRGM, CNRS et Université d’Orléans, ainsi qu’à l’unité d’appui et de recherche « Microscopies, imAgeries et ressourCes anaLytiquEs en région Centre-Val de Loire » (BRGM/CNRS/Université d’Orléans).
Parmi les priorités de ce partenariat : les grands enjeux liés au sous-sol, à ses ressources et à ses usages. Les sujets scientifiques communs traitent en particulier des processus géologiques à différentes échelles, de la modélisation du sous-sol, de la gestion durable des ressources en eau et des ressources minérales, de l’évaluation des risques naturels et environnementaux et des solutions pour la transition énergétique et la décarbonation.
Un comité de coordination permanent assurera le suivi de la mise en oeuvre des actions, aux côtés de comités opérationnels sur des thématiques clés comme les données numériques ou les stratégies de site, notamment à Orléans.
Pour Catherine Lagneau, présidente-directrice générale du BRGM, « la transition écologique et énergétique ne se fera pas sans le sous-sol. Notre collaboration et nos complémentarités – une recherche appliquée, portée sur l’expertise pour les politiques publiques combinée à la pluridisciplinarité et l’excellence de la recherche fondamentale du CNRS - sont des atouts majeurs pour permettre à la France de jouer un rôle scientifique de premier plan dans la réussite de cette transition ».
Pour Antoine Petit, président-directeur général du CNRS, « ce nouvel accord-cadre vient renforcer une collaboration historique et fructueuse avec le BRGM. Ensemble, nous unissons nos forces autour d’actions stratégiques pour les sciences de la Terre et de l’Environnement, en mettant l’accent sur les ressources naturelles du sol et du sous-sol. Le co-pilotage d’infrastructures de recherche telles qu’Epos-France et Data Terra témoigne de notre engagement commun à structurer des outils scientifiques indispensables au rayonnement de la communauté scientifique française ».
